Brasseries d’aujourd’hui

 

Au tournant des 19e et 20e siècles, les progrès techniques et la modernisation des infrastructures font progressivement accroître la production brassicole. Une production que les nouveaux moyens de transport, dont le chemin de fer, permettent d’acheminer sur de longues distances. C’est la naissance des grands groupes industriels, dont certains causeront la perte des brasseries indépendantes et de plus petit gabarit. 

Dès la fin du 20e siècle, le désir d’un retour à une fabrication plus authentique se fait ressentir chez certains brasseurs. À Dinant, au sein de la Brasserie Caracole (depuis 1994), on brasse au feu de bois. 

Dans cette lignée, le 21e siècle voit éclore des (micro)brasseries perpétuant les traditions d’un brassage artisanal et proposant des bières aux saveurs variées. Leurs activités s’enracinent dans des problématiques actuelles, environnementales et sociales notamment. Dans la région de Rochefort, la Brasserie de la Lesse travaille le plus possible avec des matières premières belges et écoule ses bières, toutes bios, au niveau local. Près d’Ath, la Brasserie des Légendes s’inscrit dans la même recherche de critères de qualité et de développement durable. L’orge qu’elle utilise est cultivée dans le domaine familial, sans aucun pesticide.

Le savoir-faire et la culture brassicole continuent de se transmettre de génération en génération, d’être renouvelés et ancrés dans leur époque. Ils ont encore de beaux jours devant eux !  

Opération de dédrêchage à la Brasserie de la Lesse. La drêche, résidu du brassage, est destinée aux agriculteurs de la région pour l’alimentation de leur bétail (photo © O. Vanderpleyn)
L’orge utilisée par la Brasserie des Légendes est cultivée dans la ferme familiale « Beauregard » (photo © A. Laurent)

 

Patrimoine vivant