Introduction
Les campagnes de fouille de 1997 et de 2007 dans la forteresse de Poilvache ont révélé trois fragments de deux mortiers en pierre. Ces découvertes sont d’un intérêt non négligeable pour l’étude de ce type de mobilier, en premier lieu en raison de leur contexte archéologique, et en particulier la durée d’occupation du site ne dépassant guère deux siècles. En effet, cette forteresse a sans doute été construite « vers 1214 »1 à la suite du traité signé entre Namurois et Luxembourgeois à Dinant en 1199, avant d’être « abattue et toute démolie » (cf. chroniqueur Jean de Stavelot) en juillet 1430 lors de son siège par le prince-évêque de Liège, Jean de Heinsbergh. Après une tentative de réoccupation, l’abandon définitif vers 1432-1433 offre un terminus ante quem à l’utilisation de ces mortiers. La morphologie du fond de la base mise au jour dans la tour maîtresse du château2 et, surtout, le décor du mortier découvert dans un bâtiment incendié de la partie urbaine de Poilvache3 donnent un intérêt dépassant les frontières nationales actuelles à l’étude de ces éléments fragmentaires. S’y ajoute la relative rareté des mortiers médiévaux4publiés en Belgique, malgré leurs découvertes dès la fin du XIXe siècle5, et encore plus rares les mortiers illustrés. Sans prétendre à une quelconque exhaustivité, quelques exemples ont été publiés dans le cadre d’un questionnement dès le début du XXe siècle6 ; d’un ouvrage traitant la sculpture romane d’un diocèse de Liège7, d’une collection privée8, ou « perdus » parmi les données de fouille d’une brasserie bruxelloise9 ou d’une notice de campagne de fouille d’un village côtier de pêcheurs10. La découverte d’un pilon11, illustré celui-ci, dans le faubourg de la ville flamande d’Ypres documente le recours au bois comme matière première pour cet ustensile complémentaire au mortier. Ce dernier récipient a d’ailleurs également pu être en bois, comme en témoigne une étude réalisée sur les inventaires après décès de la ville d’Arles dans le sud de la France12, même si de telles découvertes restent exceptionnelles en archéologie car elles nécessitent des conditions de conservation particulièrement favorables
La moitié de la base d’un mortier dans la tour maîtresse du château
Le contexte archéologique
Le premier fragment de mortier exhumé à Poilvache est une base quadrangulaire (fond du récipient). Elle fut mise au jour dans une pièce du château lors d’une campagne de fouille menée en 1997 par Jean-Louis Antoine. L’absence de tessons de poterie13 dans l’unité stratigraphique concernée n’apporte pas d’indices chronologiques, voire fonctionnels directement associés. La petite pièce (env. 2 m de côté) jouxte un escalier qui permettait d’accéder, par le nord, au niveau le plus bas de la pièce principale de la maistre thour. Dans une construction annexe à l’ouest de la maistre thour, l’association d’une citerne et d’une cheminée permet sans doute d’envisager, de manière prudente, une interprétation en tant que cuisine pour la pièce la plus vaste, du moins à un moment de l’histoire du château.
Une base quadrangulaire fragmentée d’un mortier en pierre
La découverte concerne la moitié de la partie inférieure d’un mortier en pierre (hauteur conservée : 9,8 cm). D’après un premier examen pétrographique, la pierre est très grenue avec des grains enrobés de matière blanchâtre et minéraux épars plus foncés qui orientent Fr. Tourneur14 vers une pierre de type arkose.
Cette base quadrangulaire (19,6 cm de côté) conserve le départ d’une anse retaillée au niveau de l’un des deux angles conservés. Elle permet de restituer une configuration récurrente pour ce type de mortiers, c’est-à-dire celle combinant deux anses opposées à un ou, plus couramment, à deux becs verseurs.
Malgré son profil particulièrement creusé (> 4,5 cm), le fond (intérieur) de la cuve présente une épaisseur conséquente (4,88 cm) par rapport à l’assise de la base.
Ce profil est le résultat d’une usure prononcée qui n’est pas couramment observée, en particulier dans le cas des mortiers à base quadrangulaire. Elle peut être attribuée à une action de type pilage plutôt que de broyage, conformément à la définition qu’en donne Gerald Clough Dunning dans son étude de mortiers mis au jour en Angleterre dès les années septante15. Cette relative rareté n’est pas forcément contredite par les indications qu’en donnent les sources écrites, comme les livres médiévaux de recettes 16. En effet, le verbe « piler » est plus particulièrement utilisé dans la recette d’un gruau d’orge avec, après l’avoir débarrassé du son, la précision suivante pillées bien come dit est du forment dans « Le Viandier de Taillevent », dès sa version de la fin du XIVe siècle17 D’autres ingrédients – et pas des moindres – intègrent ensuite cette recette de gruau d’orge : du lait d’amandes, du sucre et du sel. Encore au début du XVIIe siècle, c’est justement dans une recette Pour faire tourte d’orge mondè à la Romaine dans l’Ouverture de Cuisine18 que Lancelot de Casteau, Maistre Cuisinier de trois princes-évêques de la principauté de Liège, précise le recours à un mortier en pierre avec le verbe estamper qui est utilisé conformément aux traits dialectaux du nord de la France19. Ce verbe y est utilisé pour cinq autres mentions de mortiers, dont deux avec la précision qu’ils sont en pierre, et un en cuivre (paste de succre). Pour une préparation pour « bien encorporer la canelle au succre » (caneline), c’est le verbe « battre » qui y est préféré.
Un mortier décoré dans une maison de la partie « ville » de Poilvache
Le contexte archéologique
Deux fragments jointifs d’un deuxième mortier ont été découverts dans la partie urbaine de la forteresse lors de la fouille en 2007 des deux pièces orientales d’un édifice adossé à la courtine sud-est. La principale (35m2) comprend la seule cheminée de l’édifice : elle est aménagée dans son mur oriental. Le caractère domestique de cette partie de l’édifice est confirmé par la présence d’un bac en calcaire près d’une probable porte latérale dans son angle nord-est, et par des découvertes telles celles d’un couteau et d’une cuillère. La construction de cet édifice est achevée avant 1238 d’après le contexte historique et les données archéologiques disponibles20. L’ancienneté de sa cheminée21 est corroborée par ses piédroits présentant une bande concave comparable à ceux de la cheminée de la maison « au grand pignon ». L’utilisation du mortier remonte donc potentiellement au deuxième quart du XIIIe siècle.
Les deux fragments jointifs constituent l’intégralité de la partie supérieure de ce mortier. Mis au jour chacun dans une unité stratigraphique distincte de la partie orientale de ce vaste édifice, ces fragments de mortiers sont associés à de la céramique de préparation et de table (étude : S. Challe) et une quantité non négligeable de torchis rubéfié, de bois carbonisé et d’ardoises brûlées. Ces derniers renvoient sans équivoque à un épisode de destruction par incendie dont les maçonneries de l’édifice portent par ailleurs les traces. L’absence de toute trace de réoccupation des deux pièces permet de relier cet incendie à la destruction de la forteresse en juillet 1430, offrant ainsi un terminus ante quem à la date d’enfouissement du mortier. Sa qualité esthétique, voire symbolique, ne peut exclure une durée de vie importante s’ajoutant potentiellement à une utilisation prolongée, qui n’est pas forcément contredite par l’importance des traces d’usure observées au niveau de son rebord (cf. infra).
La partie supérieure d’un mortier en pierre
La fouille de 2007 a donc révélé deux fragments jointifs, constituant intégralement la partie supérieure de la cuve d’un deuxième mortier en pierre. L’un des deux fragments (06-093) a encore des traces noircies confirmant son exposition au feu, conformément aux observations stratigraphiques (cf. supra).
D’après un examen macroscopique, la pierre utilisée a un grain fin avec de nombreuses paillettes de mica qui permet à F. Tourneur de proposer une identification à un grès houiller de type Westphalien de Liège ou des environs.
D’un diamètre intérieur de 18,8 cm (extér.: 27 cm), la cuve est conservée sur une hauteur maximale de 9,6 cm. Son rebord (épaiss.: 3,8 cm) est muni de deux anses et de deux becs verseurs.
Les deux anses ajourées opposées présentent un profil conique (larg. : 4,5 cm ; épaiss.: 4,1 cm) avec une partie supérieure peu développée (larg. : env. 7 cm ; épaiss. [avec le rebord] : env. 5,6 cm).
Les deux becs verseurs opposés disposent d’un canal large (env. 2 cm au niveau du parement). La partie supérieure des deux becs verseurs présente deux facettes de part et d’autre d’un parement, qui dans un des deux cas conserve des traces obliques liées à la taille de la pierre.
Il surmonte une partie dont la forme triangulaire, une légère proéminence centrale et deux yeux incisés évoquent un visage humain sous sa plus simple expression. Celui-ci surmonte une partie droite s’élargissant vers le bas, sans aucun doute (cf. infra) l’amorce d’un angle d’une base quadrangulaire. Sous le rebord, la partie supérieure de la cuve y associe un décor géométrique composé des incisions obliques montant vers la droite entre deux incisions pas parfaitement horizontales avec un décalage au niveau de l’un des deux becs verseurs. En dessous, la cuve présente des traces entaillées verticales centrées entre chaque quart de mortier. Sur toute la hauteur extérieure de la cuve, des traces de taille verticales sont conservées, notamment près des becs verseurs. La surface intérieure de la cuve présente des traces obliques marquées sur toute sa hauteur conservée. La surface supérieure du rebord offre un aspect lisse à poli avec localement des traces d’usure et d’utilisation. De part et d’autre d’un des deux becs verseurs, le rebord conserve des traces d’impacts et des incisions linéaires, dont une sur toute la largeur du rebord qui présente en outre une usure particulièrement marquée jusqu’à l’anse noircie, où la partie supérieure du décor géométrique est entamée. Elles constituent autant d’indices attribuables à une action prononcée d’aiguisage d’outils à tranchant avant que le mortier ne fut cassé.
Points de comparaison du mortier décoré de Poilvache
Légèrement en amont de la Meuse, un mortier avec la même combinaison de décors anthropomorphes et géométrique a été mis au jour dans des remblais datés du XVe siècle d’une maison d’angle médiévale fouillée en 2007 dans l’actuelle avenue Winston Churchill à Dinant (M. Verbeek, SPW-AWaP). Conservé sur trois quarts de son pourtour, cette découverte conserve sa base quadrangulaire, ici en revanche combinée à une anse pleine, c’est-à-dire non ajourée, à la différence du mortier décoré de Poilvache.
À cette différence s’en ajoutent d’autres au niveau de l’exécution des décors, avec un visage comprenant également l’évocation des sourcils, du nez et de la bouche, et au niveau du décor géométrique on peut noter l’inclinaison différente des incisions, descendant ici vers la droite. À ces différences, on peut néanmoins opposer le positionnement similaire du décor géométrique par rapport au rebord, aux becs verseurs et aux anses, dont la partie supérieure aplatie trouve une autre concordance. Une autre information rapproche ce mortier de celui de Poilvache : en effet, sous réserve d’un examen pétrographique approfondi, la matière première utilisée, la pierre, semble très proche et contient également du mica22.
En descendant la vallée de la Meuse, et avant de quitter la Belgique, un autre rebord à bec verseur décoré en pierre très similaire peut être mentionné à l’ouest de Maastricht23. Ce dernier est réputé faire partie des découvertes réalisées lors de travaux entre 1861 et 1895 dans la partie méridionale du château de Jonkholt (Bilzen, Limbourg)24. Il combine un décor géométrique avec des incisions descendant vers la droite avec une tête anthropomorphe avec une évocation simple des yeux, du nez et de la bouche en dessous d’un parement peu développé.
Au nord du cours actuel du Rhin, d’autres découvertes ont fait l’objet de publications aux alentours des villes d’Utrecht et de Rotterdam. Près de cette dernière ville hollandaise, un rebord muni de bec verseur à décor anthropomorphe a été mis au jour dans l’une des cinq fermes de Ridderkerk occupées au cours du XIVe siècle jusqu’à leur abandon lié aux inondations au début de l’année 137325. On y retrouve l’évocation simple des yeux et de la bouche d’un visage combiné à un décor géométrique avec des incisions montant du côté droit. En amont du Rhin, les sites de Schalkwijk, Cothen et de Dorestad (prov. Utrecht) révèlent d’autres points de comparaison très similaires avec la même alternance de l’inclinaison des incisions géométriques, montant à droite sur les deux derniers sites. Attribué par comparaison à la fin du Moyen Âge, le rebord ansé du mortier fragmenté de Dorestad a été produit dans un grès fissile contenant du mica daté probablement du Dévonien d’après l’étude archéo-pétrologique26.
Ces derniers auteurs citent également une autre comparaison, danoise celle-ci, d’un rebord à bec verseur combinant un décor anthropomorphe, où le visage n’est évoqué que par les deux yeux, combiné à un décor géométrique composé exclusivement de deux lignes parallèles sous le rebord dans un grès fissile à mica27. Cette attestation suppose une diffusion maritime conformément à ce qui a pu être observé pour des productions françaises et anglaises28. Le même mode de transport pourrait être envisagé pour un fragment de rebord ansé découvert dans un faubourg de la ville médiévale d’Ypres (Flandre Occidentale)29. Le décor géométrique descendant par la droite et la partie supérieure aplatie de l’anse permettent de le rapprocher des exemplaires déjà cités. Malgré les différences observées, des détails d’exécution (partie haute des anses et des becs verseurs), le décor géométrique et sa combinaison avec un décor anthropomorphe sommaire au niveau des becs verseurs – du moins quand l’état de la conservation, généralement fragmentaire, le permet – suggèrent une production standardisée sur un laps de temps a priori serré (XIVe siècle ?). Confirmée pour au moins quatre exemplaires (Dinant, Poilvache, Dorestad et Danemark), la présence de mica invite à un examen pétrographique approfondi de la matière première de ces différentes attestations. Une telle étude permettra d’identifier la pierre utilisée et leur provenance – géologique, voire géographique – et ainsi d’aborder des interrogations comme le lieu de fabrication de cette production, à l’emplacement de leur extraction et/ou sur des lieux spécialisés, voire même par un tailleur de pierre mobile. D’après le premier examen pétrographique de l’exemplaire de Poilvache (cf. supra), et a priori celui de Dinant, se pose désormais la question d’une fabrication de cette production dans la partie belge de la vallée de la Meuse.
En résumé
Malgré leur état fragmentaire, les deux mortiers en pierre mis au jour de Poilvache, un type de mobilier encore méconnu en Belgique, apportent des renseignements, non seulement sur les préparations culinaires réalisées dans deux parties distinctes de la forteresse au cours du XIVe siècle, voire potentiellement dès le XIIIe siècle, mais également quant à une production standardisée méconnue à large diffusion par voie fluviale, et marine jusqu’au Danemark.
Bibliographie
ANTOINE 1997 : ANTOINE J.-L., Yvoir, Houx. Poilvache, dans CORBIAU M.-H. (coord.), Le patrimoine archéologique de Wallonie, Namur, 1997, p. 505-507.
BENCARD 1972 : BENCARD M., Middelalderlige Stenmortere i Danmark, dans Kuml, 1971-1972, p. 35‑60.
DEGRÉ 1995 : DEGRÉ S., Brasseries au quartier Sainte-Catherine, Bruxelles, 1995, p. 116-117 (Archéologie à Bruxelles ; 2).
DÉMIANS d’ARCHIMBAUD 1980 : DÉMIANS d’ARCHIMBAUD G., Les fouilles de Rougiers (Var) : contribution à l’archéologie de l’habitat rural médiéval en pays méditerranéen, Paris et Valbonne, 1980.
DEWERT 1927 : DEWERT J., Les mortiers-mesures à blé, dans Annales de la Société royale d’Archéologie de Bruxelles, t. 33, 1927, p. 272-302.
DUNNING 1977 : DUNNING G.C., Mortars, dans CLARKE H. et CARTER A. (dir.), Excavations in King’s Lynn. 1963-1970, Londres, 1977, p. 320‑347 (The Society for Medieval Archaeology, Monograph Series ; 20).
HOEK 1979 : HOEK C., Een stolp met reliëf- en slibversiering uit de veertiende eeuw, gevonden te Ridderkerk, dans Westerheem, 28, 1979, p. 29‑31.
KARS 1981 : KARS H. et BROEKMAN J.A., Early-Medieval Dorestad, an Archaeo- Petrological Study. Part IV : The Mortars, the Sarcophagi, and other Limestone Objects, dans Berichten van de Rijksdienst voor het Oudheidkundig Bodemonderzoek, 31, 1981, p. 415-451.
LAURIOUX 1997 : LAURIOUX B., Le règne de Taillevent. Livres et pratiques culinaires à la fin du Moyen Âge, Paris, 1997 (Série Histoire Ancienne et Médiévale ; 45).
PIETERS 1994 : PIETERS M., Laat-middeleeuwse landelijke bewoning achter de Gravenjansdijk te Raversijde (stad Oostende, prov. West-Vlaanderen), Interimver-slag 1993, dans Archeologie in Vlaanderen, Tijdschriften, 3, 1994, p. 281‑298.
ROOSENS 1986 : ROOSENS B. et WOUTERS W., Oude vondsten van het kasteel Jonkholt te Hoelbeek (gemeente Bilzen), dans Archaeologia Belgica, 2, 1986, p. 227‑240.
TILMANT 2007 : TILMANT P.-H., Yvoir, Houx. La forteresse de Poilvache, dans DEJARDIN V. et MAQUET J. (dir.), Le patrimoine militaire de Wallonie, Namur, 2007, p. 276‑278.
TILMANT 2008 : TILMANT P.-H., Yvoir. Forteresse de Poilvache. Rapport d’activités 2007, Namur, 2008.
TOLLENAERE 1957 : TOLLENAERE L., La sculpture sur pierre de l’ancien diocèse de Liège à l’époque romane, Louvain, 1957 (Recueil de travaux d’histoire et de philologie. 4e Série ; Fasc. 11).
VAN BELLINGEN 1994 : VAN BELLINGEN S., DEWILDE M. et MUS O., De verdwenen Sint-Michielswijk te Ieper (prov. West-Vlaanderen), Interimverslag 1993, dans Archeologie in Vlaanderen, 3, 1994, p. 255‑280.
VANHOUTTE 2009 : VANHOUTTE S., BASTIAENS J., DE CLERCQ W., DEFORCE K., ERVYNCK A., FRET M. et HANECA K., De dubbele waterput uit het laat-Romeinse castellum van Oudenburg (prov. West-Vlaanderen) : tafonomie, chronologie en interpretatie, dans Relicta, 5, 2009, p. 9‑142.
VERBRUGGHE 2015 : VERBRUGGHE G., Les mortiers en pierre, dans GUILLOT B. (dir.), Forges médiévales et écurie de la Renaissance au château de Caen, Presses Universitaires de Caen, 2015, p. 305‑324 (Publications du CRAHAM / série antique et médiévale).
VILVORDER 2013 : VILVORDER F., Les mortiers en pierre, dans Signa, 2, 2013, p. 178‑179.