Poilvache, la forteresse convoitée des princes (fin XIIIe-début XIVe siècle)

 

Février 1247 : suite au décès de la comtesse Ermesinde de Luxembourg, son fils, Henri V dit « le Blondel » (1247-12811), hérite du comté de Luxembourg, du comté de La Roche et du marquisat d’Arlon. Le nouveau comte, en sa qualité de petit-fils de Henri IV l’Aveugle, lorgne sur une autre principauté, le comté de Namur2. S’il s’empare temporairement de Namur en 1256, il n’y demeure pas longtemps le maître des lieux. Car le Namurois est aussi convoité par les princes flamands : Marguerite de Constantinople, comtesse de Flandre et de Hainaut (1244-1278) et son fils Gui de Dampierre. En 1263, ce dernier achète le comté de Namur à Baudouin de Courtenay. L’année suivante, pour s’assurer du soutien de Henri V, il épouse en secondes noces sa fille cadette, Isabelle. Gui de Dampierre dirige ainsi le comté de Namur de 1263 à 1297 et le comté de Flandre de 1278 à 1305. En 1297, il cède l’administration du Namurois à Jean Ier (1297-1330), fils aîné né de son mariage avec Isabelle de Luxembourg3.

Dans sa quête de pouvoir en terres namuroises, Gui de Dampierre ne passe pas à côté de Poilvache, la forteresse luxembourgeoise, sur laquelle il exerce une mainmise à partir de 1281. À cet égard, l’entente qu’il noue avec Henri V puis Henri VI de Luxembourg est toutefois mise à mal avec Henri VII. Ce dernier, proche de la famille comtale du Hainaut, tourne le dos au comte de Flandre/Namur et finit par affaiblir la position de Jean Ier de Namur, contraint en 1307 de reconnaître la suzeraineté du comte de Hainaut sur Poilvache. C’est à ces épisodes tumultueux de la seconde moitié du XIIIe siècle et du début du XIVe siècle que sont consacrées les quelques pages qui suivent.

La reprise en fief de Poilvache par Henri V (1281)

L’alliance entre Henri V de Luxembourg et Gui de Dampierre, scellée par le mariage organisé en 1264, est renforcée en 1281. Le 3 mars, Henri V relève en fief de son gendre le castiel et le vile de Poilevache – de même que la prévôté liée – qu’il tenait jusqu’alors en franc-alleu, c’est-à-dire librement4

Acte original du 3 mars 1281 (n. st.) de Henri V, comte de Luxembourg, reprenant Poilvache en fief du comte de Flandre et de Namur (ADN, Lille France, B 1412 [2195], photo © ADN)

Pour le comte de Luxembourg, cette démarche présente un intérêt financier. Le 17 avril 1281, Henri V prie Gui de Dampierre de remettre à son fils la somme de 1000 livres tournois sur les 2000 livres qu’il lui doit à l’occasion de la reprise de Poillevache5. Le 12 août suivant, il reconnaît avoir reçu, par l’intermédiaire du receveur du comte, le deuxième paiement de 1000 livres dû pour l’occoison de la reprise ke nous feimes au dit conte de Flandres de nostre castiel de Poilevake6.

Acte original du 12 août 1281 de Henri V, comte de Luxembourg, confirmant le second paiement de 1000 livres qui lui est dû par le comte Gui de Dampierre pour la reprise en fief de Poilvache (ADN, Lille France, B 4037 [2280], photo © MPMM)

Gui de Dampierre n’y perd pas non plus au change en se ménageant, par cette manœuvre, un nouveau point d’ancrage aux confins de ses terres namuroises. En effet, étant devenu le suzerain de Henri V pour Poilvache, il est notamment prévu que le comte de Namur pourra utiliser la forteresse au besoin, en cas de guerre notamment.

Le 3 mars 1281, Gui de Dampierre veille également à obtenir la fidélité des deux fils de Henri V, le futur Henri VI (1281-1288), alors uniquement seigneur de La Roche et marquis d’Arlon ; et Waleran, seigneur de Ligny. Tous deux deviennent les vassaux du comte de Flandre/Namur qui les gratifie chacun d’un fief-rente (ou fief de bourse), c’est-à-dire d’une somme d’argent – respectivement 200 livres et 100 livres tournois – à percevoir chaque année sur ses revenus7.

Il n’est probablement pas anodin qu’un peu plus de six mois plus tard, en novembre 1281, Gui de Dampierre, dans les discussions qu’il a avec le chapitre de l’église de Liège durant la vacance du siège épiscopal, désigne comme ses procureurs Warnier de Dave et Henri de Poilvache8. Le premier est un chevalier dont un ancien parent, Gérard de Dave, bénéficia en mars 1229 (n. st.) d’un fief de garde des comtes de Luxembourg à Poilvache9. Un autre Gérard de Dave fait partie en mars 1281 des quelques témoins assistant, en tant qu’hommes du comte de Luxembourg, à la reprise en fief de Poilvache10. Warnier de Dave est lui-même un homme de confiance de Gui de Dampierre et par après de son fils Jean de Flandre, prince-évêque de Liège (1282-1291). En avril 1284, il obtient de Gui de Dampierre et d’Isabelle de Luxembourg, en accroissement de son fief, les droits de haute justice que les comtes possédaient dans la seigneurie de Dave – rive droite de la Meuse, entre Namur et Poilvache –, de même que la moitié de la Meuse le long de ses terres11. À cette époque – à tout le moins en 1291 –, la famille de Dave possède aussi l’office de sénéchal du comté de Namur12. Henri de Poilvache, quant à lui, est sans doute originaire et/ou habitant du site éponyme. Il est chanoine de Saint-Aubain de Namur et conseiller de Gui de Dampierre. Le 25 juin 1278 déjà, il avait assisté au règlement de la « Guerre de la Vache » opposant le comte à l’évêque de Liège, Jean d’Enghien13.

Warnier de Dave et Henri de Poilvache sont donc deux Namurois de l’entourage princier et liés, directement ou non, à la forteresse mosane située aux frontières du comté de Namur et de la principauté de Liège. Les choisir comme ses procureurs en novembre 1281 témoigne sans doute, de la part de Gui de Dampierre, d’un choix tant stratégique que symbolique. Notons que ces discussions, à Liège, ont lieu à un moment où ce dernier fait tout pour placer son fils Jean de Flandre sur le siège épiscopal vacant, ce qui arrivera en octobre 128214. Cette opération, tout comme l’achat du comté de Namur en 1263 et la reprise en fief de Poilvache en 1281, sont des exemples évocateurs de l’ambition tentaculaire du comte.

Henri V de Luxembourg meurt en décembre 1281 mais les liens unissant la famille comtale de Luxembourg et celle de Flandre/Namur restent forts, car elles se trouvent toutes deux impliquées, entre 1283 et 1288, dans la guerre de succession du Limbourg.

La guerre du Limbourg et la mort de Henri VI

À l’origine de cette guerre se trouve le duché de Limbourg disputé par deux princes : Renaud Ier comte de Gueldre et Jean Ier duc de Brabant, tous deux des gendres en secondes noces de Gui de Dampierre15. Le point d’orgue du conflit est la bataille de Worringen, près de Cologne, le 5 juin 1288.

Le duc Jean Ier de Brabant à la bataille de Worringen le 5 juin 1288 (« Codex Manesse » ca 1300-1340, f°18 © Heidelberg University Library, CC-BY-SA 3.0)

Jean Ier y affronte Henri VI de Luxembourg auquel Renaud de Gueldre a vendu ses droits sur le Limbourg16. Henri VI y perd la vie, de même que trois de ses frères, et le Limbourg est annexé au duché de Brabant. Pour la famille comtale luxembourgeoise, les pertes sont donc importantes. Comme nous le verrons plus loin, elles vont fragiliser l’équilibre qui avait été atteint entre Gui de Dampierre et Henri V puis Henri VI de Luxembourg.

Un des enjeux de la guerre du Limbourg tient en la garde de la forteresse de Limbourg. Jusqu’à la bataille de Worringen, cette tâche est assurée par Henri VI de Luxembourg. Entre juin et novembre 1288, elle revient à Waleran, sire de Montjoie et de Fauquemont et beau-frère de Renaud de Gueldre17. Deux comptes de la garde de Limbourg sont conservés pour cette période. Ils ont été établis par Lambert de Bouvignes, un agent du comte Gui de Dampierre18. À la mi-décembre 1288, c’est également Lambert qui se charge de mettre par écrit (1) un paiement de 500 marcs de Liège effectué au nom de Gui de Dampierre, par Warnier de Dave, auprès de Waleran de Fauquemont19 ; (2) l’engagement de Waleran de Fauquemont à reconnaître l’arbitrage de plusieurs seigneurs, dont Warnier de Dave, pour trancher les différends qui l’opposent à Gui de Dampierre quant aux coûts de la garde de Limbourg20.

Il vaut la peine de mentionner Lambert de Bouvignes car il est l’un des rares liens, même ténu, qui peut être suggéré avec Poilvache à cette époque. Lambert, vraisemblablement originaire de Bouvignes, devient vers 1288 chapelain de la chapelle castrale de cette cité voisine de Poilvache. Il est aussi, au moins entre 1281 et 1288, le clerc du receveur du comté de Namur. En tant que tel, il est certain qu’il côtoie Henri de Poilvache et Warnier de Dave, mais aussi qu’il gère à plusieurs reprises le paiement des fiefs-rentes de Henri VI de Luxembourg et de son frère Waleran21. Il y a là un faisceau d’indices qui permet de penser que lors de l’une ou l’autre de ses missions, Lambert de Bouvignes – comme Warnier de Dave et Henri de Poilvache – est passé par Poilvache, gardant un œil pour Gui de Dampierre sur l’activité de la forteresse. Néanmoins, quant à sa relative emprise sur Poilvache, ce dernier va se heurter au changement d’allégeance du nouveau comte de Luxembourg, Henri VII.

Henri VII et la fin de l’alliance privilégiée avec les comtes de Namur

Suite à la mort de son père à Worringen, Henri VII est le nouveau comte de Luxembourg (1288-1313). Il est le fils de Henri VI et de Béatrice d’Avesnes, fille de Baudouin d’Avesnes. À ce titre, il est doublement le neveu du couple Gui de Dampierre et Isabelle de Luxembourg puisque Henri VI et Isabelle étaient frère et sœur et que Baudouin d’Avesnes (mort en 1289) est le frère utérin de Gui de Dampierre. De ce côté, les relations ne sont pas au beau fixe. L’existence de deux branches distinctes d’héritiers de Marguerite de Constantinople, les Avesnes d’une part et les Dampierre d’autre part, engendre dès avant le milieu du XIIIe siècle la célèbre « querelle des Avesnes et des Dampierre »22. En 1256, le roi de France Louis IX impose définitivement l’application d’un arbitrage qu’il avait déjà prononcé en 1246 : les Avesnes, nés du premier mariage de la comtesse, hériteront du comté de Hainaut – ce qui arrive à la mort de Marguerite en 1280 – et les Dampierre, nés de son second mariage, seront à la tête du comté de Flandre – Marguerite abdique dès 1278 en faveur de Gui de Dampierre. Malgré cela, les différends entre les demi-frères perdurent durant plusieurs décennies… et Poilvache est l’un des éléments qui cristallise leur rivalité.

La reprise en fief de Poilvache par Henri V en 1281 a modifié le statut de la forteresse qui est devenue non seulement un fief mais également un arrière-fief. En 1252 en effet, Guillaume Ier, roi des Romains et allié de Jean d’Avesnes, avait accordé à ce dernier le comté de Namur, terre d’Empire23. Lorsque Gui de Dampierre acheta la principauté en 1263, il était donc supposé la relever en fief du comte de Hainaut, ce qu’il ne fit pas. Et Henri V, à partir de 1281, doit tenir Poilvache en fief du comte de Namur et en arrière-fief du comte de Hainaut.

Les tensions concernant l’inféodation de Poilvache au comté de Namur surviennent peu de temps après l’avènement de Henri VII24. Dès cette époque, le comte de Flandre/Namur et le comte de Hainaut multiplient les manœuvres pour recevoir l’hommage direct du nouveau comte de Luxembourg pour Poilvache. Dans cette perspective, le comte de Hainaut bénéficie d’un avantage majeur : Henri VII de Luxembourg n’est encore qu’un jeune adolescent et c’est donc sa mère qui prend en mains les rênes du pouvoir, de même que son grand-père maternel, respectivement la cousine et l’oncle de Jean Ier de Hainaut. En août 1288, c’est d’ailleurs Baudouin d’Avesnes qui réceptionne 100 livres tournois, arriérés du fief-rente de feu Henri VI de Luxembourg25.

En 1290, Gui de Dampierre et Béatrice d’Avesnes nomment deux arbitres pour mettre un terme à leurs désaccords26. Le comte de Flandre/Namur entend bien garder la main sur Poilvache. Ce n’est pourtant pas gagné. Dans un écrit postérieur, préparé par les agents de Guillaume Ier de Hainaut (1304-1337) et réclamant entre autres l’hommage du comte de Luxembourg pour Poilvache27, il est affirmé qu’après le décès de Henri VI, son successeur s’est rapidement tourné vers Jean Ier de Hainaut. Henri VII, qui n’était alors qu’écuyer (adont escuiiers), envoia ses letres pendans overtes al conte de Haynau, lequel il noma sen segneur. Plus encore, Henri VII aurait promis de prêter hommage au comte de Hainaut dès qu’il le pourrait : (…) et ke nus damaiges ne leu avenist de chou ke il n’estoit venus en sen homaige, kar si tost com il poroit seurement, il i venroit et seroit envers lui chou ke il deveroit (…).

Ce qu’il se passe alors à Poilvache demeure nébuleux. Le 5 octobre 1292, Henri VII promet de remettre entre les mains de Gui de Dampierre, à Namur, un certain Wautier de Recogne, prévôt de Poilvache28.

Acte original du 5 octobre 1292 par lequel Henri VII s’engage à remettre le prévôt de Poilvache à Gui de Dampierre et à lui rembourser les dépenses de ses troupes à Poilvache (AÉG, Chartes des comtes de Flandre, Wyffels n°171, photo © MPMM)

Il promet également de lui rembourser les despens que ses gens furent a Poilevache. Cette petite charte méconnue, conservée aux Archives de l’État à Gand29, atteste de la présence d’hommes de Gui de Dampierre à Poilvache à l’aube de la dernière décennie du XIIIe siècle. Pourquoi ? Sans doute s’agit-il d’une conséquence de la guerre de succession du Limbourg. Environ six mois plus tôt, en avril 1292, Jean Ier de Brabant – grand vainqueur de Worringen – s’était en effet engagé auprès de Gui de Dampierre à ne pas s’en prendre à Henri VII de Luxembourg en raison de leurs différends30. Le 26 mai, un traité d’alliance avait été conclu entre Gui de Dampierre, son fils Jean de Namur et Henri VII de Luxembourg, les deux premiers promettant notamment de venir en aide à Henri VII si le comte de Hainaut, le duc de Brabant ou l’évêque de Liège entrait dans ses terres31. En juin 1292, un rapprochement eut finalement lieu entre les maisons de Luxembourg et de Brabant par le biais du mariage entre Henri VII et la fille du duc Jean Ier, Marguerite32.

Deux ans plus tard, en août 1294, Gui de Dampierre requiert cette fois de Henri VII qu’il lui delivre sa maison de Pollevace, ainsi qu’il y est tenu, prometant de la rendre aprez sa besogne determinee33. Difficile d’identifier avec certitude la « besogne » qu’évoque Gui de Dampierre… Mais il y a fort à parier que cela soit lié à la discorde l’opposant à son neveu Jean Ier, comte de Hainaut (1280-1304). Au milieu des années 1290, celui-ci va « jusqu’à saisir la prévôté de Poilvache », soutenant que Henri de Luxembourg doit la tenir de lui plutôt que de Gui de Dampierre34. Le 21 mai 1295, deux arbitres sont désignés par les comtes qui s’engagent par ailleurs à respecter la paix qui avait été établie sous l’égide de Louis IX35. Le 28 mai, il est fixé que c’est le comte de Namur qui doit recevoir l’hommage pour Poilvache : (…) et demeure Poilevache de le tenance de Namur de cui om le tient36. Il est également prévu que, dans un délai de quinze jours, le comte de Hainaut remettra au comte de Flandre/Namur plusieurs documents dont une renonciation à l’hommage de Poilvache37. Cette sentence ne satisfait évidemment pas Jean de Hainaut : les Archives départementales du Nord gardent un rouleau de parchemin sur lequel sont consignés les actes du 21 et du 28 mai, de même que les plaintes du comte qui réaffirme que Poilvache est un fief du Hainaut38.

La paix véritable survient près de dix ans plus tard. En septembre 1304, Henri VII de Luxembourg et le nouveau comte de Hainaut, Guillaume Ier (1304-1337), se mettent d’accord concernant Poilvache39. Le 7 mars 1305, jour de la mort de Gui de Dampierre, un traité est conclu entre les deux hommes, par lequel Henri VII déclare devoir à Guillaume Ier l’hommage dou chastiel, de le terre et des appartenanches de Poilevache 40. Jean Ier de Namur, ne faisant pas le poids face à cet accord, privilégie à son tour une entente avec le comte de Hainaut. Par un traité conclu le 10 juin 1307, il concède ke nous tenons et devons tenir, nous et no hoir, dou conte de Haynnau et de ses hoirs toute le contei et marchise de Namur, le fyef et le castiel de Poilevache et les appartenances, excepté le château de Samson qu’il tient du prince-évêque de Liège41.

***

Poilvache est luxembourgeoise entre sa fondation dans le premier tiers du XIIIe siècle et 1342, lors de son rachat par la comtesse Marie d’Artois, veuve de Jean Ier de Namur. Cependant, la forteresse et la prévôté basculent déjà dans l’orbite namuroise en 1281 lorsque Henri V de Luxembourg, qui les possédait librement, en fait hommage à Gui de Dampierre. S’en suivent, durant près de trois décennies, d’incessants jeux de pouvoir au bénéfice ou non des princes en présence : comte de Luxembourg, comte de Flandre/Namur et comte de Hainaut. Au rythme tantôt des alliances, tantôt des querelles politico-familiales, Poilvache est au cœur des convoitises princières jusqu’aux traités de 1305 et 1307. La forteresse et la prévôté feront toutefois l’objet de nouvelles tractations avant le milieu du siècle.

Sources

 

Archives départementales du Nord (ADN), Lille : 

    • Série B 251, n°4458 ; 253, n°4573 ; 496, n°1076, 1090 et 2804 ; 1261, n°1048 ; 1263, n°3670, 3671, 3676, 3680 à 3701 ; 1412, n°2195 ; 1436, n°4695 ; 1564, f°49, n°139 ; f°56, n°159 et 160 ; f°60, n°186 ; f°61v, n°189 ; 1583, f°47, n°26 ; f°48v, n°27 ; f°71, n°59 ; 1591, f°17v, n°28 et f°24v, n°47 ; 4036, n°2222 ; 4037, n°2280 ; 4041, n°2582 ; 4043, n°2742BIS ; 4045, n°2940 et 2941 ; 4046, n°2991 ; 4047, n°3108 ; 4048, n°3180 ; 4053, n°3555

Archives de l’État à Arlon (AÉA) :

    • Conseil de Luxembourg. Affaires politiques et administratives, n°96, f°1v

Archives de l’État à Gand (AÉG) :

    • Chartes des comtes de Flandre, Gaillard n°184

    • Chartes des comtes de Flandre, Saint-Genois n°476 et 478

    • Chartes des comtes de Flandre, Wyffels n°171

Archives de l’État à Namur (AÉN) :

    • Archives ecclésiastiques, n°604, f°177, n°172 

    • Chartrier des comtes de Namur, n°326 et 327

Bibliographie

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JEAN L'AVEUGLE

Pascal Saint-Amand

QUOI DE NEUF A POILVACHE ?