Qui vit à Poilvache ? La forteresse est probablement occupée, la plupart du temps, par une garnison, c’est-à-dire par un ensemble d’hommes chargés de sa défense. Elle abrite aussi des individus aux tâches bien définies, tels le prévôt et le chapelain au sein du château. La composition du bourg est plus difficile à circonscrire : l’existence de demeures cossues en pierre, telle la maison « au grand pignon », suggère l’aisance de certains occupants… Mais qui sont-ils exactement ? Quelques éléments de réponse peuvent être avancés.
Côté château…
Hiérarchiquement, le personnage le plus important pouvant demeurer à Poilvache est son seigneur : le comte de Luxembourg jusqu’au milieu du XIVe siècle environ, le comte de Namur ensuite, puis le duc de Bourgogne dans les dernières années de la forteresse. Néanmoins, le seigneur de Poilvache se trouve rarement sur place. Quelques écrits gardent bien la trace de passages sur le site, ceux de Jean de Bohême et de Marie d’Artois1, mais il s’agit toujours de séjours fugaces. Le premier rôle de la forteresse n’est pas d’être une résidence princière, mais bien une sentinelle en bord de Meuse dans un espace où se rencontrent les terres de plusieurs principautés rivales.
C’est pour cette raison que le premier occupant de Poilvache et en particulier de son château, est le châtelain, représentant du comte2. Il s’agit d’un personnage de haut rang à la tête de la garnison du site dont il est aussi le responsable militaire. Léon Lahaye liste les châtelains successifs de Poilvache au sujet desquels « on n’a guère de renseignements »3. Quant à la garnison se trouvant au château, partie la plus sensible de la forteresse, aucune donnée précise n’existe. Un épisode particulier marque l’existence de cette garnison au XIVe siècle : à la suite de la vente de la prévôté par Jean de Bohême à Marie d’Artois, il est convenu que le château de Poilvache doit « être neutre et pourvu d’une garnison mixte namuroise et luxembourgeoise » et de deux châtelains, l’un désigné par le comte de Luxembourg (Jacques d’Agimont) et l’autre par la comtesse de Namur (Jean de Chestrevin)4.
Dès la seconde moitié du XIIIe siècle, Poilvache est le siège administratif et judiciaire d’une prévôté. Le prévôt est délégué par le comte et vit sans doute dans l’enceinte castrale. L. Lahaye liste également les prévôts de Poilvache5. Aux hommes qu’il cite, il faut ajouter le nom de Wautier de Recogne, prévôt de Poilvache mentionné dans un acte du 5 octobre 1292 inconnu de L. Lahaye6. La tâche principale du prévôt est de gérer les affaires relatives à la prévôté et en particulier de rendre la justice. Par exemple, le 27 novembre 1354, le prévôt de Poilvache, un certain Guillaume Deure (Doire/d’Yvoir ?), prononce un jugement au château7. L’affaire traitée oppose le comte de Namur, Guillaume Ier, au chevalier Jacques d’Agimont : le premier reproche au second de ne pas lui avoir rendu hommage pour la seigneurie de Château-Thierry (rive droite de la Meuse, face à l’abbaye de Waulsort), relevant de la prévôté de Poilvache.
Outre le châtelain et le prévôt, le château abrite le desservant de la chapelle castrale8. Le premier homme dont l’existence est attestée à Poilvache, en décembre 1228, est précisément un certain chapelain Simon « qui est peut-être un chanoine de Dinant ou un religieux de Leffe »9. Tout château comprend normalement en ses murs un espace dévolu aux besoins spirituels de son seigneur et de sa famille et/ou de la garnison. Le chapelain est chargé d’y dire plusieurs messes par semaine. En février 1288 par exemple, l’abbé de Floreffe s’engage auprès du comte et de la comtesse de Namur, Gui de Dampierre et Isabelle de Luxembourg, à faire dire quatre messes au moins par semaine pour eux, leurs prédécesseurs et leurs successeurs, aux frais de l’abbaye de Floreffe dans la chapelle de La Marlagne10.
En 1271, le comte Henri V de Luxembourg requiert de l’évêque de Liège l’autorisation de fonder à Poilvache une église baptismale, afin que ses hommes n’aient plus à traverser la Meuse pour se rendre à l’église de Senenne. L’évêque et les religieux de Floreffe, patrons de Senenne, acceptent ce démembrement mais actuellement, il est impossible d’affirmer qu’une église a été construite à Poilvache. Il semble plus probable que la chapelle castrale ait évolué pour répondre aux besoins des habitants du site11. Cela n’aurait rien d’étonnant : songeons à la chapelle Saint-Georges, dans le village de Spontin, « qui fut détachée de son église-mère pour devenir paroissiale probablement après 1236-1238 »12.
Il est fort probable que l’enceinte castrale soit également peuplée d’individus aux missions plus « techniques » : monnayeurs13, personnel nécessaire à l’entretien et l’approvisionnement du lieu14. À Namur par exemple, le château accueille en permanence un maître maçon, un maître charpentier ou encore un maître artilleur, bénéficiant chacun d’une habitation sur place15. Il est également possible que d’autres officiers comtaux séjournent à Poilvache de façon plus ou moins sporadique, comme le(s) receveur(s) des revenus de la prévôté de Poilvache. Le receveur général du comté de Namur bénéficie par exemple d’une maison au château de Namur16. Dans les comptes des domaines de Poilvache au XVe siècle, se trouve mentionnée la maison de Lambert de Schaltin, « chairier » (receveur) de Poilvache17 : maison située dans l’enceinte castrale ou dans le bourg ? Impossible à préciser. Songeons encore au conseiller comtal Henri de Poilvache à la fin du XIIIe siècle, manifestement originaire et/ou résidant du lieu. Reste enfin toute une population dans l’ombre : portiers, forgerons, maréchaux-ferrants, cuisiniers, boulangers, artisans ou encore garçons d’écurie.
Côté bourg…
« Les mobiles de Waleran dans cette affaire sont évidents :
il cherche à assurer la garde de sa lointaine forteresse. »18
Un certain nombre d’hommes gravitent autour des personnages qui viennent d’être évoqués. Dans l’acte de novembre 1354 mettant en scène le prévôt Guillaume Deure, par exemple, pas moins de vingt-huit hommes de fief de la prévôté de Poilvache sont mentionnés comme ayant pris part au jugement (cour féodale). S’y retrouvent les principaux seigneurs des terres namuroises – y compris des terres environnantes de Poilvache – dont Guillaume de Spontin, Louis de Juppleu, Simon de Neuville, Gobert et Henri de Crupet ou encore Thomas de Lisogne. Certains de ces hommes possèdent à Poilvache un « fief de garde » : en échange de terres, de droits et de revenus divers, ils sont chargés d’assurer la garde de la forteresse. Le fief peut également inclure une maison située dans la partie « château » ou dans la partie « bourg » (cas de la maison « au grand pignon »)19. Il en est ainsi du seigneur de Spontin qui possède une maison en la ville de Poilevache c’on dist la maison de Spontin20. De même d’Enguerrand de Bioul qui « prête serment de concourir à la défense du château de Poilvache et reçoit en récompense une maison » en 126321. L’habitation ne se trouve pas toujours entre les murs de la forteresse : en septembre 1371, l’écuyer Henri de Crupet vend une rente au comte de Namur, présentant son fief de garde au château de Poilvache comme sûreté de la transaction22. Ce fief de garde comprend une maison sise à Crupet (Crippey), à une dizaine de kilomètres au nord-est de Poilvache.
Les premiers fiefs de garde apparaissent simultanément ou presque à la construction de Poilvache. En mars 1229 (n. st.), Waleran de Montjoie (?) y organise un service de garde23. Gérard de Dave, un seigneur local, relève alors en fief de lui son alleu de Jassogne (divers terres, bois et dîmes)24. Les bénéficiaires de ces fiefs de garde vont former une garnison résidant de façon permanente à Poilvache25. Ce groupe de gardiens est constitué de chevaliers vivant non loin de la forteresse et capables notamment de « lever les hommes nécessaires au service de la garde »26. Cette organisation rend le cas de Poilvache assez spécifique dans la mesure où le système des fiefs de garde est de plus en plus rarement utilisé dans nos régions à partir des XIIe-XIIIe siècles27. Sa persistance à Poilvache s’explique par le contexte politique difficile durant lequel la forteresse est fondée et par la nécessité, pour les comtes de Luxembourg initialement, de s’assurer la présence d’hommes de confiance dans cette seigneurie éloignée de leur principauté28.
Épinglons un acte du début du mois de juin 1263 qui voit le chevalier Jean dit Hustin de Thynes devenir l’homme-lige de Henri V, comte de Luxembourg et seigneur de Poilvache29. Le fief qu’il reçoit l’ « astreint au service de garde dans le château de Poilvache », de même que son fils aîné après lui. Cet acte comporte l’intéressante mention du rôle de l’abbé de Leffe, lequel doit réceptionner la somme d’argent due par le comte au chevalier et « en restera détenteur tant que Jean n’a pas acquis l’équivalent en terres situées dans la seigneurie de Poilvache pour les tenir en fief du comte comme seigneur de ce lieu »30. Il serait intéressant de savoir si l’abbé de Leffe est intervenu d’autres fois dans ce type de transactions. D’après Jean-Louis Antoine, Leffe a sans doute été choisie par les comtes de Luxembourg, après le traité de 1199 séparant les terres namuroises des terres luxembourgeoises, pour devenir une institution de premier plan dans cette région. Il faut espérer que cette question des relations entre Poilvache et Leffe, via les princes luxembourgeois, fera un jour l’objet de plus amples investigations.
À Poilvache, les gardiens représentent probablement, avec leurs familles et leurs hommes d’armes, les principaux occupants du bourg. Henri V de Luxembourg, dans l’acte de démembrement de Poilvache de la paroisse de Senenne, mentionne ses homines nostri infra castrum de Polhevaiche commorantes31, c’est-à-dire ses hommes (de fief ?) demeurant au château de Poilvache. Un peu moins d’un siècle plus tard, Marie d’Artois reconnaît avoir en sa possession une lettre du comte de Luxembourg lui promettant de payer les wardains (gardiens) et les personnes de la terre de Pollevace32. La même comtesse, dans un acte daté du 11 septembre 1353, mande aux « gardiens, hommes de fief, échevins et sujets de la prévôté et terre de Poilvache »33 de rendre hommage à Guillaume Ier de Namur, son fils. En janvier 1419, le comte de Namur Jean III devient seigneur de Poilvache et prête « le premier serment à ses wardains »34. Ces références aux gardiens témoignent de l’importance de ces hommes, clés de voûte de la sauvegarde de la forteresse, mais elles trahissent aussi, me semble-t-il, leur présence majeure sur le site.
Mais, hors des temps de conflits durant lesquels leur nombre croît sans doute, combien de gardiens veillent sur Poilvache ? Dans la seconde moitié du XIVe siècle, huit gardiens sont connus35. L’acte du 4 septembre 1371 relatif à la vente faite par Henri de Crupet au comte de Namur (cf. supra) est scellé par le prévôt de Poilvache et par quatre gardiens et hommes de fief de Poilvache. En 1429, à l’aube du combat fatal, la forteresse compte « quatre hommes pour faire le guet, de nuit comme de jour, et signaler toute approche de l’ennemi »36. Cette même année, les comptes de Poilvache mentionnent quatre détenteurs d’un fief de garde : Gobert de Boulogne, Jean de Sevry, Robert de Juppleu et Gérard Loren37. Au milieu du XVe siècle, un projet de lettre évoque encore les fiefs de garde de ces quatre hommes, et le possible transfert de certains droits vers Thierry Deleplanque, chapelain du château de Poilvache38.
Quatre gardiens n’est pas un effectif improbable. La partie « bourg » de la forteresse compte elle-même quatre tours et Pierre-Hugues Tilmant y envisage un nombre semblable de « sections » ayant pu relever chacune d’un gardien39. Un tel effectif est également vraisemblable au regard d’autres sites castraux. À Logne par exemple, les gardiens en titre « ne sont guère plus de deux, trois ou quatre au château »40. À Picquigny (France, Somme) par contre, la garnison compte trente gardiens permanents : il s’agit bien pour ces hommes « de vivre au château à longueur d’années »41. À Namur, de façon assez exceptionnelle, « la garde du château est confiée à trente soldats » en 149142. La difficulté est de chiffrer les gardiens d’une part et leurs accompagnants d’autre part. En effet, chaque gardien peut compter sur un certain nombre d’hommes (écuyers, sergents, arbalétriers, etc.)43. Au château de Logne, « le nombre d’accompagnants que chacun d’entre eux doit fournir varie considérablement, mais l’effectif moyen de ces viri [hommes] avoisine clairement la douzaine »44.
La protection de Poilvache serait donc assurée par une garnison à la tête de laquelle se trouverait le châtelain et au moins quatre gardiens. Les gardiens en titre ont-ils systématiquement assuré leur service en personne ? Aucune certitude à ce sujet. Peut-être certains ont-ils délégué un ou plusieurs de leurs hommes à cet effet, notamment lorsqu’eux-mêmes étaient dans l’impossibilité d’assurer la garde45. Par ailleurs, la présence d’une garnison permanente, attestée en 1229, a peut-être évolué vers une organisation plus flexible au fur et à mesure du grossissement des rangs des hommes de fief de Poilvache et plus spécifiquement des bénéficiaires de fiefs de garde. Si l’effectif « standard » est d’environ quatre gardiens, peut-être qu’un roulement a fini par s’imposer. Mais là encore, aucune affirmation n’est envisageable. Il est possible qu’une certaine souplesse (un relâchement ?) caractérise l’organisation de la garnison au fil du temps. Dans un acte du 6 avril 1304, le chevalier Simon de Neuville s’oblige envers le comte Henri VII de Luxembourg à faire la garde au château de Poilvache « pendant un terme de quatre mois continuels, telle que la font les autres hommes du dit château »46. Le 9 août 1343, Jean de Bohême octroie au chevalier Arnould d’Agimont la « maison de Géronsart » avec vingt bonniers de bois aux environs, à charge de les tenir en fief du comté de Luxembourg, « et sans être obligé de faire garde au château de Poilvache lorsque les gardiens de ce château y seront appelés »47. En 1419, lorsqu’ils prêtent serment au nouveau comte de Namur, les gardiens s’engagent à warder le chastel et fortereche de Poilvache quant nous en sierons requis (…)48.
Le bourg de Poilvache compte certainement d’autres hommes que les gardiens et leur entourage. Un acte du 17 janvier 1372, conservé dans le chartrier des comtes de Namur, voit Jean Malcorps, un ancien prévôt de Poilvache49, reconnaître avoir reçu du comte de Namur, par l’actuel prévôt, l’équivalent de la somme d’argent qui lui a été volée dans sa « maison de Poilvache »50. Jean Malcorps, alors « retraité » de l’office de prévôt, a manifestement continué à vivre dans le bourg de Poilvache. Les comptes de la prévôté, au XVe siècle, font également état de l’existence d’une maison et d’un courtil appartenant à un certain Jean Robau de Poilvache, laquelle maison est détruite lors de la prise de la forteresse51. Comme ces deux exemples en attestent, certains individus sont nommés « de Poilvache ». Vers 1290, c’est le cas du conseiller comtal et chanoine de Saint-Aubain Henri de Poilvache52. Un demi-siècle plus tard apparaît un certain Husson de Poilvache, homme de fief dudit château53. Il pourrait s’agir d’indicateurs de l’installation pérenne d’habitants à Poilvache – gardiens ou non – mais rien ne permet de l’affirmer.
Dans tous les cas, les occupants de Poilvache doivent faire face au périlleux défi de la subsistance sur ce site perché. Ainsi que le pointe Dimitri Belayew, l’approvisionnement est nécessairement extérieur et provient sans doute de lieux multiples54, notamment de jardins environnants, suggérés par D. Belayew, et des villages de la prévôté. La cense toute proche de Champalle, par exemple, est mise à profit. Un acte de février 1385 (a. st.) fait mention des droits de Jean Malcorps, ancien prévôt de Poilvache, sur les terres et la « maison » de Champalle55, au-dessus de laquelle les rochers escarpés sont peuplés de vignes56. Il faut aussi envisager un approvisionnement à plus « longue distance » de la garnison de Poilvache, depuis les terres luxembourgeoises puis namuroises, en profitant du fleuve pour l’acheminement des denrées.
***
Certains pans de l’histoire de Poilvache resteront nébuleux. Le cas des occupants du site l’illustre bien : les recherches menées tant par les archéologues que par les historiens ne peuvent apporter que des réponses générales et/ou fragmentaires. Sur un site de 2,5 hectares, on est tenté d’imaginer « une ruche densément remplie » de plusieurs dizaines d’habitants, à l’instar de ce que note Ph. Bragard pour le château de Namur57. Mais aucun chiffre ne peut être avancé, pas plus que ne peut être décrite avec précision la composition de ce groupe. L’hypothèse d’un rôle important des gardiens dans l’occupation de la forteresse, voire même dans l’organisation de son espace, doit être envisagée. La présence de ces hommes n’a plus été nécessaire après 1430 : la forteresse de Poilevache a este par les Liegeois arse et destruite et pour ce icy qu’il n’y at point de garde58…
Sources
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- Chartes des comtes de Flandre, Wyffels n°171
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- Chartrier des comtes, n°201, 1016
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