« Je m’étais promis de tailler ma plus belle plume et de vous offrir une histoire du château de Poilvache dûment appuyée de pièces justificatives, mais ce désir et cette promesse étaient nés au pied de la montagne en face du spectacle grandiose que j’avais devant les yeux. Ces grandes scènes de la nature où l’homme a joué son petit rolet, comme disait Charles IX, inspirent à l’âme selon sa nature, des sensations diverses. Quant à moi elles me donnèrent l’irrésistible envie de connaître les évènements dont ces lieux avaient été le théâtre ; je résolus de consacrer à cette investigation toute mon ardeur et tous mes soins, mais en arrivant au sommet de ce nid d’aigle, en présence de cette désolation, de ce gigantesque amas de pierres tombées, je sentis s’évanouir ma résolution et un découragement complet vint remplacer l’enthousiasme que j’avais éprouvé d’abord. »
SIRET 1851, p. 87-88.
Fidèle à une démarche relativement habituelle des érudits du XIXe siècle, Adolphe Siret (1818-1888) puise ses informations sur Poilvache dans les chroniques et récits anciens, « aucun document inédit n’ayant été découvert jusqu’ici sur cette forteresse »1. Il mentionne, en premier lieu, la « chronique rimée » de Philippe Mousket au XIIIe siècle, relatant le siège de Poilvache en 1238. Pourtant, l’écrivain a tort d’évoquer « le monument évanoui, l’histoire muette », car l’histoire est rarement totalement muette.
À la fin du XIXe siècle, l’archiviste Léon Lahaye (1857-1943) fait cette fois la part belle aux archives dans deux publications2, dont Le livre des fiefs de la Prévôté de Poilvache. Ce volume, rassemblant une importante documentation en particulier pour les XVe-XVIIIe siècles, touche spécifiquement à la prévôté de Poilvache, laquelle survécut à la forteresse pour perdurer jusqu’en 17943.
En 2002, une enquête historique est commandée à l’asbl Archéologie namuroise dans le cadre du projet de mise en valeur du site de Poilvache à l’initiative de la Région wallonne. Emmanuel Bodart, auteur de cette enquête4, pointe dans son rapport les documents conservés aux Archives générales du Royaume à Bruxelles et aux Archives de l’État à Namur – dépôt dont il est l’actuel conservateur.
La présente contribution propose de faire le point sur la documentation en mettant particulièrement à l’avant-plan quelques écrits méconnus. Il s’agit aussi de situer ces sources écrites, « matériau » de l’historien, dans leur contexte archivistique et historique. Je me limiterai toutefois aux grandes lignes de ce contexte, sans entrer dans le détail de tous les transferts et divisions dont les fonds d’archives ont fait l’objet au fil du temps. Par ailleurs, je considérerai essentiellement les pièces datées d’avant la destruction de Poilvache en 1430.
La recherche de ces documents implique une difficulté majeure : leur éparpillement. Entre la période d’activité de la forteresse (XIIIe siècle – premier tiers du XVe siècle) et aujourd’hui, les écrits médiévaux concernant Poilvache ont en effet fait l’objet de diverses pérégrinations. Ils se trouvent actuellement dispersés dans différents dépôts d’archives, parfois relativement éloignés du territoire namurois. Cette situation trouve son origine dans l’histoire de Poilvache, appartenant aux comtes de Luxembourg jusqu’en 13425, puis aux comtes de Namur jusqu’en 1421 et finalement, durant peu de temps, au duc de Bourgogne6. Par ailleurs, le fait qu’au tournant des XIIIe et XIVe siècles le comte de Luxembourg ait tenu la forteresse et la prévôté en fief du comte de Flandre/Namur puis du comte de Hainaut complique encore la recherche des documents survivants7.
Quatre grands ensembles de documents sont à explorer : les archives comtales luxembourgeoises, flamandes, namuroises et les archives ducales bourguignonnes. Cinq centres d’archives belges et français sont concernés : les Archives générales du Royaume à Bruxelles (AGR), les Archives de l’État à Arlon (AÉA), Gand (AÉG) et Namur (AÉN) ; et les Archives départementales du Nord à Lille (ADN). Ouvrons leurs portes…
Les archives comtales luxembourgeoises
Jusqu’au XVIe siècle, lorsqu’il est emmené à Bruxelles, le chartrier8 des comtes de Luxembourg – premiers propriétaires de Poilvache – se trouve au château comtal de Luxembourg9. Un inventaire des chartes est dressé en 1412.
Les auteurs de cet inventaire se sont vraisemblablement basés sur le classement des chartes qui existait alors au château. Ce classement comprenait quarante-trois sections dont une dédiée aux seigneuries de Polevace, Mirwart, Longpre. Dans cette laye – c’est-à-dire dans ce petit coffre, peut-être tiré d’un meuble – étaient placés quatre lots de documents dont trois concernant Poilvache. L’inventaire mentionne un premier lot constitué de dix « lettres »10, attachées ensemble, relatives à la vente de Poilvache par Jean, roi de Bohême et comte de Luxembourg, à Marie d’Artois, comtesse de Namur. Deux autres lettres traitent de la garde du château11. Enfin, deux lettres, également liées, se rapportent à la fondation de l’église paroissiale de Poilvache (l’eglise parochial estant au chastel de Poilevache), réclamée à l’évêque de Liège en 1271 par le comte Henri V de Luxembourg.
L’inventaire ne révèle malheureusement rien de plus sur ces écrits. C’est particulièrement regrettable pour le cas de l’église dont bien peu de choses sont connues et dont aucune trace matérielle n’a (encore) été repérée sur le site de Poilvache. La mention estant au chastel de Poilevache suggère que l’église a été fondée dans l’enceinte du château, peut-être à l’emplacement de la chapelle castrale. Le chastel semble bien désigner, en effet, la partie « château » de la forteresse, distinguée dans l’inventaire de la partie « bourg » : (…) des ville, chastel et prevoste de Poilvache (…). Cela reste hypothétique et de nouvelles fouilles archéologiques pourraient être éclairantes à ce propos.
Les AÉA conservent également un inventaire un peu plus tardif, de la seconde moitié du XVe siècle environ12. Il s’agit à nouveau d’une liste des documents se trouvant en la tresorie du chastel de Luxembourg, en une laye sur laquelle est escript Polevace, Mirowart et Lontpre, mais nettement plus fournie qu’en 1412. Une petite quinzaine de pièces concernant Poilvache y sont décrites brièvement. S’y retrouvent les deux actes déjà évoqués relatifs à la fondation de l’église, un acte – inconnu par ailleurs – du comte Gui de Dampierre en 129413, ainsi que deux « lettres d’hommage » non datées pour des fiefs de Poilvache. Les autres pièces remontent aux années 1342-1347, à la vente de Poilvache par Jean de Bohême à Marie d’Artois. Ainsi, par exemple, d’un acte de la comtesse et de son fils Guillaume, du 12 septembre 1344, reconnaissant qu’ils ne peuvent mettre en guerre le château de Poilvache, si ce n’est pour aider le comté de Namur ou la terre de Poilvache.
L’inventaire laisse deviner le flux d’écrits qui accompagne – et soutient – les tractations entre Jean de Bohême et Marie d’Artois14. Il fait état de quatre actes de la comtesse où celle-ci confesse avoir par devers elle différents écrits au nom du roi de Bohême, dont une promesse de régler un paiement dû aux gardiens et aux personnes de la terre de Poilvache, ou encore une renonciation à tout hommage qui lui serait dû par la comtesse. Marie d’Artois et son fils Guillaume, dans un autre acte, promettent également de rendre les lettres de Pollevace à Jean de Bohême, si celui-ci décidait de racheter la forteresse et la prévôté. Les engagements écrits préoccupent les souverains, chacun désirant avoir en sa possession ces documents. À cette époque, l’écrit est un outil incontournable pour les princes, témoin et protecteur de leur patrimoine, instrument de leur pouvoir et de la gestion de leurs terres.
Au XVe siècle, les archives des comtes de Luxembourg relatives à Poilvache concernent donc surtout la vente effectuée par Jean de Bohême. Les deux inventaires ont cet intérêt de mentionner, même de façon succincte, plusieurs documents dont les originaux ont probablement disparu. Quant au chartrier comtal lui-même, ses diverses tribulations engendrent de nombreuses pertes dès le XVIe siècle. Si 1006 documents sont encore connus en 1620, ils ne sont plus que 643 au XIXe siècle15. Les chartes et cartulaires (recueils de chartes) des comtes de Luxembourg sont aujourd’hui conservés aux AGR16. La plupart des (rares) pièces mentionnant Poilvache – principalement les fiefs associés – sont des copies dans les cartulaires17.
Les archives comtales flamandes et namuroises
Bien que Poilvache soit une possession des comtes de Luxembourg de ses origines à 1342, ce n’est donc plus dans le chartrier de ces princes que se trouvent les parchemins les plus anciens. Plusieurs d’entre eux peuplent les fonds des ADN. Ce dépôt d’archives est, depuis le milieu du XIXe siècle, l’héritier de l’ancienne Chambre des Comptes de Lille instituée en 1386 par le duc de Bourgogne Philippe le Hardi18. Les archives de l’ancienne Chambre des Comptes sont rassemblées dans un fonds nommé « Série B ». Ce fonds est particulièrement vaste et complexe dans la mesure où s’y trouvent mélangées des pièces médiévales provenant de plusieurs principautés des « Pays-Bas historiques » dont les comtés de Flandre, Hainaut, Luxembourg et Namur. Or, en particulier entre 1281 et 1342, l’histoire de Poilvache est liée aux dynastes de ces quatre principautés.
En tête de file se trouve Gui de Dampierre, habile spécialiste des alliances et des manœuvres politico-familiales19. Comte de Namur de 1263 à 1297 et de Flandre de 1278 à 1305, il a épousé en 1264 Isabelle, la fille du comte Henri V de Luxembourg. Le 3 mars 1281, ce dernier a relevé Poilvache en fief de son gendre. L’acte original de cette reprise en fief est conservé dans la Série B, section « Trésor des chartes », dossier « Namur »20. Il comporte à son dos l’intéressante mention charte reprise a Floreffe. De fait, dans la seconde moitié du XIIIe siècle au moins, l’abbaye de Floreffe est la gardienne de certaines archives comtales21. De longue date, elle est l’abbaye de prédilection des comtes de Namur qui la favorisèrent tout particulièrement au point d’en faire la plus importante et la plus riche abbaye du Namurois. C’est justement de Floreffe qu’est daté l’acte de juin 1278 par lequel Gui de Dampierre constitue le douaire flamand de son épouse Isabelle de Luxembourg. La concession, comprenant le château de Wijnendale près de Torhout, est à l’origine de la création du « fief de Wijnendale » qui restera plusieurs siècles dans les possessions des comtes de Namur.
Précisément, Wijnendale en Flandre et Floreffe en Namurois sont les deux principaux « dépôts » des archives princières namuroises durant les années 1280, comme en attestent des notes semblables à celle écrite au dos de la charte du 3 mars 128123. Vers le début des années 1290, au moment où la succession de Jean de Namur se prépare, cette charte a donc été enlevée de Floreffe et emportée en Flandre, sans doute par un clerc comtal.
Par ailleurs, au moins trois copies de l’acte de mars 1281 sont réalisées à cette même époque, témoignant de son importance. La plus ancienne est une transcription faite en 1281 ou peu de temps après dans un registre du comte Gui de Dampierre en Flandre24. Les deux autres copies sont inscrites dans deux recueils d’actes concernant les comtes de Namur, respectivement à l’extrême fin du XIIIe siècle25 – au moment où le comté est confié à Jean Ier – et vers 1308-1310. Dans ce recueil plus tardif, l’acte de la reprise en fief de Poilvache est suivi de celui contenant le renouvellement, par Henri l’Aveugle, de la promesse d’héritage de ses fiefs à Baudouin de Hainaut (1er avril 1184)27. Que ces écrits aient été copiés ensemble n’est certainement pas un hasard : ils touchent à la division des terres de Henri l’Aveugle à la fin du XIIe siècle et à l’organisation subséquente du comté de Namur, en lien avec la forteresse et les terres de Poilvache.
La reprise en fief de 1281 a des conséquences pécuniaires : Henri V reçoit un paiement (en deux fois) et ses fils, Henri et Waleran, deviennent en même temps les vassaux de Gui de Dampierre et bénéficient chacun d’un fief-rente annuel. Plusieurs quittances liées à ces versements sont conservées dans la Série B, dans la section des « comptes et pièces comptables de la recette générale de Flandre »28. Semblables pièces se trouvent également parmi les chartes des comtes de Flandre conservées aux AÉG29. Plus intéressant : ce dépôt garde également un acte original de 1292, adressé par Henri VII de Luxembourg à Gui de Dampierre, lequel fournit la seule mention, à ma connaissance, de la présence d’hommes du comte de Flandre/Namur à Poilvache vers cette époque30.
L’inféodation de Poilvache au comté de Namur engendre rapidement des désaccords entre Gui de Dampierre et Jean Ier de Hainaut31. Ces différends font couler beaucoup d’encre. À ce sujet, rien ne peut a priori être retrouvé dans le chartrier des comtes de Hainaut qui, conservé aux Archives de l’État à Mons, a souffert de terribles pertes en 1940. Par contre, les ADN gardent plusieurs pièces, en particulier de 1295 lorsqu’un accord fut négocié entre les deux princes32.
Jean Ier succède à Gui de Dampierre à la tête du comté de Namur en 1297 et hérite en même temps des dissensions politiques avec le comté de Hainaut. Les ADN en conservent quelques parchemins, y compris des notes préparées par les agents du comte de Hainaut pour soutenir ses revendications et obtenir l’hommage de Poilvache par le comte de Luxembourg33. Il en est ainsi de quatre pièces liées ensemble dont la première débute comme suit : Premierement li partie le dit conte de Haynau dist contre le dite partie averse ke anchienement li fief et li homaige de Poilevake, de Durbuis et de Le Roche ont este et sont encore des fies de le contée de Haynau 34. Ces documents ont vraisemblablement été rédigés par le trésorier Jacques de Maubeuge, principal administrateur des comtes de Hainaut dans le premier tiers du XIIIe siècle35. Le traité passé en mars 1307 entre Jean Ier de Namur et Guillaume Ier de Hainaut, par lequel le premier reconnaît tenir Poilvache en fief du second, est transcrit quelques années plus tard dans un recueil d’actes des comtes de Hainaut36.
Avec l’avènement de Jean Ier et la séparation de la Flandre et du Namurois, il faut dès lors chercher directement dans le chartrier princier namurois, aux AÉN, ce qui concerne Poilvache. Cela représente une quinzaine de pièces dont les deux plus anciennes datent de 1307 et de l’hommage prêté par Jean Ier à Guillaume Ier de Hainaut37. Chronologiquement, les documents suivants sont de Jean de Bohême au début des années 1330. Celui-ci est l’auteur d’un acte du 15 mai 1332 daté de Poilvache38. Deux autres pièces, l’une de Guillaume Ier de Namur du 25 juillet 1357 et l’autre non datée de Marie d’Artois39, sont également datées du château de Poilvache. Elles ont sans doute bien été écrites sur place. Il s’agit des rares indices que l’historien peut glaner, pour cette époque, sur une probable présence princière à Poilvache. À cet égard, les déplacements de Jean de Bohême sont bien connus, y compris ses passages par la forteresse mosane en mai 1332, mais également en avril 1339, en avril 1340, en avril 1342 et en septembre 134440.
Les pièces de la seconde moitié du XIVe siècle intéressent surtout la prévôté de Poilvache. À épingler toutefois : un acte du 17 janvier 1372 qui cite la maison d’un certain Jean Malcorps à Poilvache41. Les écrits permettant d’identifier les habitants de Poilvache sont rares et donc particulièrement précieux.
Les AÉN gardent également les archives – majoritairement postérieures au Moyen Âge – de la Cour prévôtale de Poilvache42, où sont portées les affaires relatives aux fiefs et aux alleux de la prévôté. Les AÉN et les AGR conservent aussi différentes archives des villages, hameaux et seigneuries composant la prévôté de Poilvache, dont la plupart était située sur le territoire de l’actuelle province de Namur43.
Les archives ducales bourguignonnes
Le nombre de documents sauvegardés augmente dès lors que le comté de Namur et la prévôté de Poilvache passent aux mains des ducs de Bourgogne et de leur redoutable administration44. Les premières comptabilités des différents receveurs (« chairiers ») des domaines comtaux namurois sont précisément conservées à partir de 1429. Dès cette année, ces documents sont rendus à la Chambre des Comptes de Lille45. Les premiers comptes connus des domaines de Poilvache remontent à 1438 et courent jusqu’en 1469, hormis un compte pour 1429-143046. À partir de 1469, ils sont joints à ceux de Bouvignes. Ces pièces, tout comme quelques comptes du prévôt de Poilvache pour le XVe siècle47, se trouvent aux AGR.
Ces comptabilités locales, comme celle de Poilvache, sont centralisées par le receveur du comté de Namur et synthétisées dans les comptes de la recette générale. Pour l’année 1429-1430, ceux-ci renseignent notamment sur les travaux entrepris à Poilvache, dont une mise en défense des allées du château et un rehaussement des créneaux des murs du château du côté du bourg48. C’était peu de temps avant l’assaut des troupes liégeoises et la destruction de la forteresse…
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Dans la lignée d’A. Siret et de L. Lahaye, il faut reconnaître que la récolte est relativement maigre pour celui qui recherche les sources écrites des XIIIe-XVe siècles relatives à Poilvache. Toutefois les pièces subsistantes – et leur dispersion – reflètent différents épisodes de l’histoire de la forteresse ainsi que le rôle qu’elle a joué sur la scène des « Pays-Bas historiques » durant l’époque médiévale. Certains aspects de la vie de Poilvache ne sont atteignables que par l’enquête historique – c’est le cas par exemple avec l’église de Poilvache supposément fondée vers 1271 –, d’autres que par la fouille archéologique – songeons aux espaces occupés et aux formes de l’habitat sur le site. Parfois, les deux disciplines se complètent. Par exemple, dans le cadre de la présente publication, c’est le cas concernant la question des fiefs de garde à Poilvache. Ce croisement de réflexions et de perspectives est idéal pour une étude comme celle du site et des terres de Poilvache.
Sources écrites des XIIIe-XVe siècles relatives à Poilvache (liste non exhaustive)
Belgique
Archives générales du Royaume à Bruxelles (AGR) :
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Chambres des Comptes (CC), no3221, f°22 et 95 ; 3227, f°27v et 28 ; 3228, f°33 ; 3231, f°4149 ; 10500, 11185-11208, 15611-15614
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Archives de l’État à Arlon (AÉA) :
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Conseil de Luxembourg, Affaires politiques et administratives, n°76, f°172 ; 96, f°1-2
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Archives de l’État à Gand (AÉG) :
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Chartes des comtes de Flandre, Gaillard n°184, 195, 197
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Chartes des comtes de Flandre, Wyffels n°171
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Archives de l’État à Namur (AÉN) :
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Archives ecclésiastiques, n°604, f°177v-180
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Chartrier des Comtes de Namur, n°326, 327, 533, 536, 704, 765, 788, 819, 972, 1016, 1105, 1222, 1405, 1558
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Cours féodales, n°214-218, 225, 260-261, 282, 31050
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Souverain Bailliage, n°34, f°2v, 3v, 8v, 14v 51
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France
Archives départementales du Nord à Lille (ADN), Série B (Cours et juridictions d’Ancien Régime), sous-série [1] B – Chambre des Comptes de Lille et du Trésor des chartes des comtes de Flandre :
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Trésor des chartes n°251 (4458), 253 (4573), 1263 (3670-3673ter, 3676, 3680, 3685, 3707, 3708, 3709), 1412 (2195), 1413, 1431, 1436 (4695)
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Cartulaires n°1561, f°68 ; 1564, f°49, 56, 60 ; 1583, f°47-49, 71 ; 1591, f°17v, 19, 24v ; 1593, f°48 ; 1602
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Comptes et pièces justificatives des domaines de Flandre n°4036 (2222), 4037 (2280), 4045 (2940 et 2941), 4047 (3108), 4048 (3180), 4053 (3555)
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